Au Ticket, on ne fait pas les choses à moitié. On s’est dit que c’était bien beau de vous parler de co-création, de vous raconter son histoire dans la conception des robes de rando, mais que c’était encore mieux si on testait le concept, en tant que client co-créateur de Décathlon.
Ce qui tombait très bien : au moment où on lançait le sujet, ma candidature pour tester la durabilité d’une gourde isotherme à la maison avait été retenue. On est plus sur un test produit qu’une cro-création de A à Z, mais ça nous a permis de voir l’endroit du décor. Et ainsi de pouvoir te le raconter !
Etape 1 : la candidature
Sur la plateforme de co-création, accessible avec son compte Decathlon, on nous demande dans un premier temps de remplir notre profil sportif (sans pression). Le mien : 100 % randonnée. Ce qui me permet de recevoir des propositions de tests ou de co-création ciblées. Les chaussures de rando, c’est oui, la raquette de tennis, c’est non.
Quand on reçoit une proposition de test, si on veut participer, il faut répondre à quelques questions. Histoire d’expliquer dans quel contexte et à quelle fréquence on compte utiliser le produit. Je n’avais essuyé que des refus de candidatures depuis quelques mois (ils sont victimes de leur succès visiblement).
Et un peu avant qu’on décide de lancer le sujet avec Le Ticket, je reçois LE mail : je vais pouvoir aider les équipes Decathlon à améliorer la durabilité de leurs gourdes isothermes.
Etape 2 : le contrat
Quelques jours après ce premier mail, j’en reçois un deuxième de “Clémence, ingénieur test terrain”, accompagné d’un contrat à signer. Le but : prendre connaissance du protocole à réaliser pour tester les échantillons et garantir que je n’ai pas de contre indication.
De mon côté, je m’engage à tester le produit et répondre aux sollicitations de l’équipe. Je n’ai plus qu’à guetter ma boîte aux lettres, dans laquelle je trouve quelques jours plus tard ma gourde, estampillée de mes initiales et du chiffre 1, qui correspond à sa contenance d’1L.
Je confirme la réception à Clémence qui me répond que le test peut commencer : tous les 10 jours, je vais devoir répondre à un questionnaire, pour aider l’équipe à comprendre les points de faiblesse du produit.
Etape 3 : Le test
A moi de jouer. Je fais le test sérieusement, la gourde m’accompagne dans mon bureau quand je télétravaille, dans le train et au bureau quand je me déplace. Je teste sa conservation au chaud avec du thé, sa capacité à garder mon eau fraîche en randonnée et son adhérence malgré la transpiration.
Au bout de 10 jours, je suis prête à remplir mon premier questionnaire, assez généraliste sur l’utilisation que j’en fais, sur son efficacité ou non, etc
Le 2e, encore 10 jours plus tard, est plus spécifique. Il se concentre sur l’usure de la gourde : je dois prendre en photo tous les éléments de la gourde pour montrer l’usure (ou non). Vu que j’ai parfois un petit problème pour refermer la gourde, je l’indique dans mes réponses. Quelques heures plus tard, j’ai un mail de Clémence, qui veut mieux comprendre ma problématique et me demande des précisions. Je décide d’envoyer une courte vidéo dans laquelle je montre ma difficulté.
J’ai une réponse quasi immédiate :
Etape 4 : Le bilan
Je suis toujours en train de tester le produit, et ce qui m’épate, c’est la proximité que Decathlon a su créer avec ses clients.
La simplicité des échanges (par mail) avec l’équipe de conception et leur réactivité créent une relation privilégiée avec la marque.
A la différence d’un entretien utilisateur “one shot”, ou d’un questionnaire envoyé à la volée à X utilisateurs, on sent que son avis va être écouté, on a un retour, et ça donne envie de s’impliquer.
Dès que je verrai une gourde isotherme quelque part, j’aurai une petite pensée pour Clémence.
